Il y a deux choses que j’ai pu observer chez les personnes qui ont des difficultés pour ranger chez elles. Elles sont convaincues que c’est parce qu’elles n’ont
- pas le temps
- pas l’énergie.
C’est vrai et … faux !
Ce manque de temps et d’énergie est provoqué par le bazar lui-même et c’est un cercle vicieux.
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En réalité, il y a deux éléments que je souhaite amener à votre conscience aujourd’hui :
Le premier, c’est ce que vous faites concrètement pour ranger (ou ne pas ranger, c’est selon)
D’abord, il y a votre notion du rangement. Si vous vous dites très souvent que vous ne retrouvez pas les choses que vous avez rangées, c’est que vous faites partie des “Cacheurs-déplaceurs” (un peu comme l’écureuil). Or, il suffit que quelqu’un arrive ou que vous changiez d’activité pour que vous déplaciez ou cachez tout ce qui traine sur la table, ou le plan de travail, dans les placards ou dans un débarras.
Ensuite, quand vous avez l’élan de ranger, vous achetez des boites ! Ou vous ajoutez des étagères… Et finalement, vous y conservez de plus en plus de choses. Ces boites et ces étagères, finissent par devenir ce que j’appelle des « oubliettes ». Une fois que tout est plein, cela déborde à côté ! Et finit par se voir. C’est là que l’encombrement devient difficile à vivre.
Acheter des boites, c’est très bien ! mais il est indispensable de trier et de les organiser si on veut que cela soit efficace. Pour moi, c’est la dernière étape du rangement. Ne commencez donc pas par la fin.
Le second élément, c’est ce que vous vous dites. Ces phrases que vous prononcez intérieurement.
Le fameux « ça peut toujours, servir ! » est certainement la phrase la plus fréquente.
La vraie question à se poser est : est-ce que cela me sert à moi ? Ou je le garde pour quelqu’un d’autre ? Ou pour une situation qui franchement, a peu de chance d’arriver ? Et si cette situation arrivait, ce serait vraiment grave si je n’ai plus cet objet en ma possession? Par exemple : Vos enfants sont presque adultes et vous gardez des bavoirs pour bébé au cas où les jeunes parents qui vous rendent visite les auraient oubliés. En garder un, oui. Dix, est-ce vraiment nécessaire ?
Autre phrase que vous prononcez et qui conduit à une non-action, c’est : « Je le mets là en attendant». En attendant quoi exactement ? C’est de la procrastination.
Dans un premier temps, notre cerveau croit avoir fait une bonne affaire (ouf, je ne dois pas prendre de décision maintenant). Or, ces non-décisions accumulées sont pesantes mentalement et entrainent une fatigue décisionnelle. D’où le manque d’énergie que vous percevez.
Il y a aussi ces petites voix (Il faut (jeter), il faudrait, je devrais…) qui sont des injonctions négatives. Personne n’aime jeter ou gaspiller. Mais c’est aussi du gâchis de remplir votre espace de vie de choses qui ne vous sont d’aucune utilité.
Comment sortir de ce cercle vicieux ?
Le fait de prendre conscience de ces 2 éléments (ce que vous faites et ce que vous dites)est déjà un premier pas.
Observez-vous.
A chaque fois que vous êtes tenté de déplacer ou cacher les choses au lieu de les remettre à une place prédéfinie, à chaque fois que vous prononcez une des phrases que je vous ait énoncée, arrêtez-vous et corrigez-vous. Obligez-vous à faire autrement, à faire un choix. Cela ne viendra pas du jour au lendemain, c’est un nouveau comportement à adopter et cela se muscle au quotidien.
Bon Mercre-tri à vous et à très vite!
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