Vous avez « une furieuse envie de ranger » (… Nostalgie ? 😉 ) mais dès que vous ouvrez une petite boite, des tas de souvenirs vous arrivent et cela vous empêche de continuer? Aujourd’hui, je vous offre un éclairage pour vous aider à trier tout ce qui vous rappelle tellement de souvenirs.
Décider de ne pas décider
Quand on désencombre son intérieur, on est souvent dans une dualité. On a besoin d’espace pour se sentir bien et pas envie de tout liquider non plus ! Car il y a de nous dans toutes ces choses que l’on possède.
Je vous propose d’arrêter de vous torturer l’esprit. Non, ce n’est pas tout garder OU tout jeter.
Non, ce ne sont pas les critères « utilisé » OU « inutilisé » qui vont forcément être votre source de décision.
Je vous propose de remplacer le OU par un ET.
Vous pouvez décider de faire sortir de votre vie une série de chose ET décider plus tard pour le reste.
Désencombrer, c’est un processus.
Je l’expérimente chaque jour avec les personnes que j’accompagne.
Le tri se fait par vagues, par couches, un peu comme quand on épluche un ognon.
On désencombre une première fois : on choisit de garder beaucoup, d’éliminer peu. Ceci parce qu’on vient tout juste d’être (re)confronté à ces objets ou que l’on vient de les (re)rencontrer. Et que les émotions et les souvenirs viennent de rejaillir en nous. On se laisse du temps, puis on y revient, une deuxième ou une troisième fois. c’est un chemin, un pas à la fois.
Découvrez comment je peux vous aider en cliquant ici.
Petit exercice
Laisser partir les vêtements de bébé de nos ados qui ont 12 et 15 ans, c’est accepter que nos enfants grandissent et s’épanouissent. Et s’autoriser à garder leur premier petit pyjama car on en a encore besoin pour sentir ce lien avec cette époque de notre vie.
Laisser partir un jeans taille 36 dans lequel on ne rentre plus depuis belle lurette, c’est accepter qu’on ne fera plus jamais cette taille de sylphide ET vivre pleinement notre féminité avec des vêtements qui nous vont si bien aujourd’hui.
Et s’autoriser à garder un vêtement fétiche de notre adolescence sans en justifier la présence à personne, car on a encore besoin de sentir ce lien avec un évènement de notre vie.
Laisser partir un service tout entier que l’on n’utilise jamais (acheté par nos soins ou hérité ou offert par X ou Y), c’est accepter que l’on vit simplement, sans besoin d’apparat et inviter ses amis en toute simplicité, en se montrant tel que l’on est : authentique.
Et s’autoriser à garder notre collection de mugs car chacun d’entre eux nous relie à un chapitre que l’on n’a pas envie de clore tout de suite. C’est un processus.
A votre tour: pour vous aider à évoluer sur ce chemin et prendre du recul par rapport à ces souvenirs, je vous propose de continuer ces débuts de phrase avec ce que vous vivez aujourd’hui :
Laisser partir …
C’est accepter…
Et s’autoriser à garder …
Laisser agir et puis revenir
Et puis un jour, on repasse dans le placard, on attrape ce vêtement qui a perdu tout son sens, et cette collection de mugs qui, tout d’un coup, n’a plus grâce à nos yeux et on les laisse s’en aller. On n’a pas besoin de le justifier ou de l’expliquer à qui que ce soit. Ça ne fait pas de nous une mauvaise mère, une mauvaise femme ou une mauvaise fille. On fait des choix. Toute notre vie. Et ça ne regarde que nous.
On peut se laisser bercer par la nostalgie ET décider d’avancer, de choisir, d’être chaque jour un peu plus soi.
Je vous souhaite de vivre votre désencombrement comme un beau chemin vers vous. Pas comme un but à atteindre. Un chemin.
Saisissez votre « furieuse envie de ranger » et faites-en un moment de re-connexion avec vous-même pour remettre de la conscience et du sens dans votre vie.
Venez partager votre petit exercice avec moi dans les commentaires.
Avec toute ma bienveillance,
Nathalie Crahay – Rangeuse de vies